Dans son ouvrage Your Face Belongs To Us, la journaliste du New-York Times Kashmir Hill enquête sur Clearview AI, l’entreprise de reconnaissance faciale qui menace notre vie privée.

Quels changements culturels et structurels pourraient être entrepris dans la Tech pour réduire les inégalités ? Isabelle Collet questionne le syndrome de l’imposteur et les discours d’auto-censure qui expliquent que les femmes ne seraient pas à leur place dans la Tech. Il faut encourager les femmes à rejoindre les filières scientifiques et comprendre pourquoi elles n’ont pas aujourd’hui envie d’embrasser des carrières technologiques,. Cela passe notamment par une lutte contre les violences de genre et un discours clair sur le besoin d’avoir les femmes dans le numérique. On en parle tout de suite avec Isabelle Collet.

Dans ce deuxième épisode dédié aux oubliées du numérique, Isabelle Collet nous parle de l’impact du manque de mixité dans les métiers des sciences et techniques. Les garçons seraient considérés comme des sous-réalisateurs brillants alors que les filles seraient sages et appliquées. La censure sociale est à l’œuvre. On en discute tout de suite avec Isabelle Collet.

Près des deux tiers des métiers du numérique sont occupés par des hommes. Dans certains domaines comme la cybersécurité, ce chiffre grimpe à 85 %, et parmi les dirigeants de startups technologiques, 90 % sont des hommes. Comment en sommes-nous arrivés là ? Quelles dynamiques, visibles ou invisibles, ont contribué à cette inégalité persistante ? Éléments de réponses avec notre invitée Isabelle Collet, chercheuse et professeure en sciences de l’éducation à l’Université de Genève.

Aujourd’hui, nous vous proposons de faire l’éloge du bug. Faire l’éloge du bug, c’est développer sa curiosité numérique, c’est favoriser la prise d’initiative, c’est questionner ses usages. Faire l’éloge du bug, c’est faire naître l’esprit critique en favorisant la bricole, c’est défaire, démonter, pour mieux comprendre les dispositifs et ne plus les subir. Faire l’éloge du bug, c’est chérir le dysfonctionnement pour être libre.